J'aime beaucoup lancer des tasses. Je centre un morceau d'argile sur le tour, je le façonne en forme de puits et je remonte les parois en exerçant une pression prudente. La forme s'élève, ses courbes s'affinent et je laisse l'empreinte de mon pouce comme une signature discrète. Mes poignées sont d'abord des blocs d'argile plus grands, étirés finement et coupés en segments, puis attachés à la tasse dure comme du cuir. Je les étire plus finement, en les guidant pour leur donner une forme - une technique difficile à maîtriser. Une fois fixée, j'asperge la tasse d'eau, je l'emballe dans du plastique et je la laisse reposer, ce qui permet à l'argile de s'acclimater avant que son voyage ne se poursuive.